L'épidémie de Covid progresse et les autorités prennent des mesures pour l'enrayer. Les conséquences sont lourdes, voire dramatiques pour de nombreux entrepreneurs. UCM attend des compensations pour limiter le bain de sang social, les faillites et les pertes d'emplois.

Le gouvernement fédéral a serré la vis pour enrayer la progression de l'épidémie. En fonction des chiffres dans leur région, les autorités locales embraient avec des restrictions. La Foire de Liège est annulée. La Région bruxelloise impose la fermeture des bars et cafés pour un mois. D'autres décisions vont certainement être prises qui empêcheront les indépendants et les PME de travailler.

Beaucoup de secteurs qui ne sont pas directement touchés, comme le commerce ou le transport, vont être impactés. Les décisions prises pèsent sur le moral de la population et augmentent la crainte du virus. Le redémarrage de l'économie, qui montrait déjà un essoufflement en septembre, va certainement encore ralentir.

Face à cette situation, il faut évidemment, en urgence, rendre le droit passerelle accessible à tous les indépendants empêchés de travailler. UCM écrit en ce sens au ministre des Indépendants, David Clarinval. Au-delà, elle presse le nouveau gouvernement de ne pas rester les bras croisés. Les mesures de soutien déjà prises ne suffisent plus, ne suffiront plus considérant que les reports de charges vont arriver à échéance à partir de décembre.

L'objectif reste de limiter le nombre de faillites et de cessations. Il faut permettre à l'économie de redémarrer rapidement. Ce sera beaucoup plus long et pénible s'il faut recréer.

L'effort doit bien entendu impliquer les Régions et les autorités locales. L'accord Vivaldi prévoit des concertations avec les autorités fédérées. Une action concertée est plus que nécessaire au vu du défi à relever.

Les entrepreneurs ont subi de plein fouet le confinement, puis un premier coup d'arrêt à la reprise fin juillet. Ce second coup d'arrêt – et nouveau lock-down pour certains – est extrêmement pénible et mal vécu. Une vision d'avenir et un plan de relance sont urgents.