Pendant leur congé de maternité, les femmes indépendantes seront dispensées de deux trimestres de cotisations sociales au lieu d’un seul. La mesure de la Ministre Simonet a été validée en Conseil des Ministres Arizona ce matin et entre en vigueur en 2026. Ce qui porte à 13.000 euros en moyenne, le soutien de l’Etat aux femmes indépendantes durant leur congé pour s’occuper de leur jeune enfant, selon les calculs d’UCM.
Si l’on cumule les différentes aides, l’allocation de maternité (10.075 euros), l’aide supplémentaire à la maternité (1.050 euros) et la dispense de cotisations durant deux trimestres (2.000 euros), ce sont 13.000 euros de soutien de la sécurité sociale aux femmes entrepreneuses, par accouchement.
La mesure d’aujourd’hui vient s’inscrire dans une dynamique de réduction de l’écart entre les statuts d’indépendante et de la salariée durant au congé de maternité. Elle justifie d’autant plus le travail de fond mené par le « Réseau Diane », le réseau d’affaires féminin d’UCM, qui lutte au quotidien pour faire tomber les contraintes qui pèsent sur l’entreprenariat féminin.
Pour rappel, les mères entrepreneures disposent aujourd’hui d’un congé de maternité de douze semaines, assorti d’allocations qui s’élèvent à 10.075 euros bruts pour l’ensemble de la période : durant les quatre premières semaines, l’allocation atteint 890 euros par semaine en cas d’arrêt complet, tandis qu’à partir de la cinquième semaine, ce montant est porté à 814 euros.
À ce soutien financier s’ajoute aussi la mise à disposition de 105 titres-services, correspondant à 105 heures d’aide-ménagère pour une valeur de 1.050 euros, ce qui vise à alléger la charge domestique dans une période où la conciliation entre vie familiale et gestion d’une activité indépendante peut-être particulièrement difficile