UCM a pris connaissance avec satisfaction des mesures décidées ce mercredi en faveur de l'horeca. Le même soutien, au minimum, devra être prévu pour l'événementiel, la culture, le sport, le monde de la nuit… Sans oublier que tous ces secteurs encore fermés sont dans l'attente d'un calendrier définitif de reprise.
UCM demande également que la baisse de la TVA s'applique aux métiers de contact (coiffure, esthétique…) fermés déjà à trois reprises.
 

L'enveloppe de 835 millions d'euros débloquée aujourd'hui par le gouvernement fédéral est une bouffée d'oxygène pour l'horeca. Cette annonce, couplée à la confirmation du double droit passerelle pour mai, est un soulagement pour un secteur en grande souffrance et très déçu par les annonces de ces derniers jours.
D'ailleurs, le soutien est appréciable mais ne change rien au fait que l'attente première des professionnels du secteur est de savoir quand et dans quelles conditions ils pourront rouvrir.

La baisse de la TVA à 6 % jusque fin septembre, la libération des jobs étudiants pendant l'été et la prise en charge du pécule de vacances sont des éléments susceptibles de favoriser la reprise dans l'horeca en soulageant la trésorerie pendant les premières semaines.
Pour UCM, il est clair que des mesures au moins équivalentes devront être prises en faveur des indépendants et des PME encore soumis à fermeture : événementiel, centres de fitness, agences de paris, lieux culturels, monde de la nuit…
La baisse de la TVA est une revendication des métiers de contact. Cela les aiderait à reconstituer un minimum de trésorerie après les trois périodes de fermeture.

Pour UCM, les décisions d'aujourd'hui sont donc très positives mais sont loin de clore la question du soutien à la reprise. Pour limiter autant que possible le nombre de faillites et de cessations, il faudra actionner plusieurs leviers et en particulier prévoir une limitation du coût des licenciements. Beaucoup de PME n'auront d'autre choix que de réduire leur personnel et il faut éviter que cela n'entraîne leur disparition.