Le comité de concertation de cette après-midi devait être celui de la délivrance pour nombre de secteurs, encore soumis à de strictes règles de survie. La remontée des contaminations pousse le gouvernement à surseoir à nouveau à la levée des dernières restrictions.
UCM met un point d’honneur au respect de ce calendrier et insiste sur l’obligation de perspectives d’avenir pour l’ensemble des indépendants et chefs d’entreprise. Surtout à l’heure où l’on sait que le gouvernement ne statuera pas aujourd’hui sur la poursuite des droit passerelle et chômage temporaire au-delà de septembre.  

Les derniers chiffres de contamination doivent être mis en perspective du nombre croissant de Belges vaccinés, et en conséquence plaident en faveur de la réouverture des secteurs encore lourdement impactés par la crise sanitaire. Même les tests réalisés en très grand nombre durant les dernières semaines n’ont pas donné de mauvais résultats.

Le calendrier du déconfinement prévoit notamment l’organisation d’évènements de grande taille dès le 30 juillet. Il est temps de permettre, à nouveau, à ces entrepreneurs de travailler car ils ont payé un très lourd tribut depuis 17 mois.

UCM, et l’ensemble des entrepreneurs que nous représentons, ne comprendrait plus un nouveau retour en arrière et une vague de fermeture généralisée, comme le contexte sanitaire l’avait entraîné.

Nous sommes désormais dans une gestion de risques, et avons besoin de perspectives d’avenir, de redéploiement économique, sans la moindre entrave à la relance.

A l’heure de l’approbation de la loi pandémie, qui a le mérite d'exister enfin, mais qui reste critiquable dans certaines de ses dispositions, il est primordial que les pouvoirs publics, à tous niveaux, fassent preuve de discernement dans les mesures prises ou à prendre, et accompagnent et aident plus que jamais les entreprises.

Les inondations catastrophiques de ces derniers jours ont encore aggravé la situation de plusieurs centaines d’entre eux. Les oublier les condamnerait définitivement, eux qui sont obligés de recommencer à zéro.
C’est la raison pour laquelle, en plus des mesures d’accompagnement liées à la crise sanitaire, UCM insiste sur l’obligation de soutenir les entreprises sinistrées en facilitant l’accès à la fois au chômage temporaire et au droit passerelle pour force majeure et en ouvrant à la dispense de cotisations sociales.