Un nouveau coup très rude est porté au monde de la nuit, au secteur événementiel et à l'horeca. UCM veillera à ce que la promesse du Premier ministre d'apporter aux entrepreneurs touchés un soutien "correct" soit tenue. Le double droit passerelle doit être rétabli et les aides et tolérances existantes prolongées au-delà du 31 décembre.

UCM regrette la décision de fermer les discothèques. Elle est superflue au vu des règles fixées la semaine dernière.
L'interdiction de la plupart des fêtes privées, y compris les événements d'entreprise, réduit l'activité de centaines d'indépendants et de PME à presque rien, en une période cruciale pour leur chiffre d'affaires. Les mesures de sécurité étaient pourtant établies et respectées, ce qui n'est pas le cas pour les fêtes informelles qui vont se multiplier…
L'horeca s'est également adapté aux impératifs de la situation sanitaire et reçoit malgré tout une torpille qui met en péril le redémarrage du secteur.

UCM sera donc attentive à ce que les entrepreneurs de ces secteurs bénéficient du double droit passerelle en cas d'arrêt des activités, du droit passerelle simple et du chômage corona au-delà du 31 décembre. Le moratoire de fait des faillites, lié à la patience de l'ONSS et des administrations fiscales qui ne réclament pas immédiatement les impayés, doit être prolongé. Les aides régionales doivent également être complétées en fonction des pertes infligées par le Comité de concertation.

UCM salue l'intensification de la campagne de vaccination en ce qui concerne la dose de rappel. Dans la situation que nous vivons, chaque citoyen(ne) doit se montrer responsable et solidaire, comme l'a souligné le Premier ministre.