La période des soldes d'été s'achève ce samedi. Le bilan qu'en font les commerçants indépendants est médiocre dans l'ensemble, avec toutefois quelques lueurs d'espoir. Pour la majorité, les ventes demeurent faibles mais un sur trois environ remarque une amélioration par rapport à juillet 2020 et se montre satisfait.
Si les stocks restants ne sont pas excessifs, c'est d'abord parce que les commerçants avaient réduit leur volume de commandes.
 

UCM a procédé à un coup de sonde pour tirer le bilan des soldes d'été. Il ne s'agit pas d'une enquête traditionnelle. Il n'est guère possible d'estimer l'évolution du chiffre d'affaires dans un contexte aussi chahuté. De plus, nous avons évidemment laissé de côté les zones sinistrées (Liège, Verviers, Namur et autres localités victimes des inondations). La situation des commerçants y est tout simplement catastrophique.

Ailleurs (Bruxelles, Hainaut, Brabant wallon…), les retours sont très mitigés mais parfois encourageants. Malgré la météo et une situation sanitaire encore difficile, les ventes sont dans l'ensemble meilleures qu'en 2020. Quelques constatations reviennent dans de nombreux témoignages.

  • Le "shopping plaisir" n'a pas repris. Les clients réguliers sont revenus. Les occasionnels sont rares, constat aggravé à Bruxelles par la baisse du tourisme.
  • La fréquentation est donc en recul. Le panier moyen, quand un client passe la porte, est généralement bon.
  • Les articles plutôt haut de gamme (costumes, robes habillées ou de soirée…) se vendent très mal, en raison du télétravail et de la suppression de nombreux événements.
  • Les soldes perdent de leur impact vu les promotions permanentes et les ventes sur internet, mais les commerçants indépendants restent attachés à cet événement commercial.

L'année dernière, les stocks à la fin des soldes étaient importants. C'est nettement moins le cas cette année, parce que les commerçants avaient adapté leurs commandes. Il reste néanmoins des articles qui seront écoulés dans un coin des bonnes affaires ou lors des braderies. Certains professionnels ont choisi de les donner à la Croix-Rouge, en solidarité avec les victimes des inondations.