Le Comité de concertation de ce mardi a répondu à l'attente en donnant un calendrier pour les réouvertures. Les entrepreneurs, quel que soit leur secteur, savent à présent à quoi s'en tenir. Le processus de relance de l'économie va pouvoir s'enclencher.
Pour le soutenir, il faut maintenir les aides existantes jusqu'à la fin de l'année au moins. Il faut aussi, bien entendu, respecter le planning de la vaccination, seule arme pour tourner la page de l'épidémie.
 

Cette fois, les indépendants et chefs de PME voient le bout du tunnel. Le calendrier des réouvertures est établi avec un premier grand rendez-vous le 9 juin et une avancée pas à pas durant l'été jusqu'à la libération totale de septembre. 
Le timing est extrêmement prudent, trop peut-être sur certains points comme la liberté de shopping, qui aurait sans doute pu être rendue avant les soldes de juillet. Le 9 juin semble encore bien loin pour les professionnels de l'horeca, des salles de fitness, des agences de paris, etc. Mais au moins une date précise existe, qui permet de se préparer à une reprise définitive.

Tout retour en arrière sur les engagements pris aujourd'hui serait inimaginable. Aux autorités à tous les niveaux de faire en sorte que la vaccination suive son cours.

UCM insiste pour que la question des aides fédérales et régionales soit éclaircie au plus tôt. Le chômage corona et le droit passerelle en particulier doivent être prolongés au moins jusqu'à la fin de l'année, tout comme les possibilités de report de paiement.
Puisque le calendrier de reprise est enfin connu, il faut donner à chaque entrepreneur la possibilité de faire ses comptes et de voir dans quelles conditions il peut relancer son activité. Il sera nécessaire de prévoir un accès au crédit pour certains et de proposer un accompagnement.

La pression se relâche en matière de santé publique. Pour l'activité économique, les sept derniers mois de l'année seront déterminants.