Trois jours de grève à partir de ce lundi. Cette paralysie inédite va détériorer durablement l’image de notre économie à l’étranger, dérouter les investisseurs et plomber la concertation sociale, selon UCM. Le tout dans un contexte déjà chaotique dû à l’arrêt des négociations budgétaires au sein du gouvernement fédéral. 

L’impact d’un jour de grève écorne l’image de notre économie auprès des investisseurs, alors imaginez trois jours !

Comme représentante des indépendants et des petites et moyennes entreprises, soit 98% du tissu d’entreprises de ce pays, UCM est à la table de la concertation sociale. Et depuis ce siège, nous constatons que les syndicats bloquent par principe la modernisation nécessaire de notre économie.  

Le blocage fédéral pas bon non plus pour notre image

Les derniers mois de dispute entre partenaires des gouvernements fédéral et pour la formation de l’exécutif bruxellois inquiètent également les entrepreneurs de Wallonie et de la capitale.

Les jeux de pouvoir au sein du gouvernement fédéral retardent par exemple l’entrée en vigueur de mesures déjà négociées, annoncées comme acquises et attendues par nos PME, regrette Anne-Sophie Snyers. Ces postures contribuent à favoriser un climat d’incertitude, nuisible à l’activité économique et la production de richesses.

Parmi ces mesures en suspens, une batterie d’avancées pour flexibiliser le marché du travail, des modifications fiscales, le plan PME notamment.

Récemment, dans ses prévisions économiques, la Commission européenne a revu les perspectives de croissance de la Belgique à la baisse, à 1% en 2025. Elles se situent sous la moyenne de l’Union Européenne (1,4% du PIB réel) et des autres pays de la zone euro (1,3%). La Belgique ne peut vraiment pas se payer le luxe de s’enfoncer dans les grèves et blocages politiques dans ce contexte.