« Faire mal à l’économie ». Cette phrase irresponsable, c’est une déclaration de guerre, qui frappe de plein fouet les entrepreneurs, les indépendants et les chefs de PME qui font vivre la Wallonie et Bruxelles.
C’est un affront pour ceux qui se lèvent, chaque matin, au nom de la prospérité de leur entreprise, du pouvoir d’achat de leurs collaborateurs et à la place que doit (re)prendre notre pays dans le paysage européen.
C’est faire fi de tout ce qui constitue notre quotidien, dont tout le monde profite à chaque instant de sa vie.
Créer le chaos dans le pays, c’est notamment :
• Plomber l’image du pays aux yeux du monde entier ;
• Considérablement freiner les possibles investissements venus de l’étranger ;
• Compromettre la création de jobs ;
• Entraver la compétitivité ;
• Mettre en péril le financement de notre sécurité sociale ;
• C’est choisir la confrontation à la place du dialogue ;
• C’est réduire en cendres le fruit d’un travail de longue haleine.
Créer le chaos dans le pays, c’est aussi :
• Empêcher les camions de livraison de rouler et de garnir les étals de produits dans les magasins d’alimentation ;
• Créer des embouteillages dans nos rues et mettre en péril la vie des plus fragiles d’entre nous ;
• Sciemment désorganiser un système qui a besoin de stabilité, de dialogue et de concertation ;
• Réduire à sa plus simple expression le fonctionnement d’une entreprise, là où on a besoin de produire pour payer les collaborateurs ;
• Interdire aux étudiants, et aux travailleurs se déplaçant en transports en commun, de vivre pleinement leur activité dans une société où la libre circulation est encore une valeur démocratique ;
• Là où partout, la vie sociale s’organise autour d’échanges entre personnes, tout disparait et est réduit en cendres.
Et les employeurs dans ce chaos ?
Nous rappelons les principes fondamentaux :
• Un gréviste n’est pas rémunéré pour les heures non prestées ;
• Un employeur n’est pas tenu de payer un salarié empêché d’arriver au travail si la grève était annoncée et que d’autres solutions étaient possibles ;
• En cas de force majeure, l’ONEM peut, dans des cas très limités, accorder des allocations de chômage temporaire.
Les PME ont besoin de stabilité, pas d’un bras de fer
Chaque jour d’activité compte. Les indépendants et PME ne demandent pas l’impossible : seulement de pouvoir travailler dans des conditions normales.
Le dialogue social doit être une priorité.