Pour UCM, le Comité de concertation de ce mardi doit établir un calendrier des réouvertures. Il est temps de confirmer le feu vert à l'horeca pour le 1er juin, d'autoriser des activités culturelles et sportives et de donner une perspective claire pour les événements de masse.
La fin des restrictions ne peut signifier la fin des aides. Les indépendants et les PME ont besoin d'un coup de pouce au redémarrage, notamment d'un droit passerelle prolongé.
La vaccination va bon train. Les personnes à risques sont pour la plupart protégées. La pression sur les hôpitaux diminue. L'urgence aujourd'hui est de permettre une reprise de l'activité économique et sociale.
UCM demande donc au Comité de concertation de faciliter le shopping plaisir en autorisant au plus vite les courses à plusieurs et pendant plus de trente minutes. La réouverture de l'horeca, prévue le 1er juin, doit être confirmée pour permettre aux professionnels du secteur de s'approvisionner et de (re)trouver du personnel. Il est temps également de fixer des règles qui permettent aux cinémas, théâtres, salles de concert et de sport, fitness, agences de paris… d'accueillir à nouveau du public.
En ce qui concerne le monde de la nuit et les événements (festivals, matchs de football, mariages…), les organisateurs ont besoin d'un calendrier précis, avec une possibilité d'anticipation mais pas de report. La situation doit aussi être clarifiée pour les voyagistes.
Pour la clarté, le gouvernement ne peut plus différer une prise de décision sur le "pass corona". D'autant que sa mise en œuvre ne pourra pas se faire du jour au lendemain.
UCM rappelle que, pour limiter le nombre de faillites, de cessations et de pertes d'emploi, les aides doivent être maintenues le temps nécessaire. Plus précisément, le chômage temporaire corona doit être prolongé jusque fin septembre au moins. Le droit passerelle de reprise, accordé aux indépendants qui ont dû fermer et peuvent prouver une chute de leurs revenus, doit rester accessible jusqu'à la fin de l'année.