Fermetures, restrictions, obligations : le menu du Comité de concertation fait peur. Pour UCM, il faut éviter de briser la reprise économique que notre pays connaît enfin. Poussons encore la vaccination et, en ce qui concerne le monde économique, faisons confiance aux employeurs et aux entrepreneurs pour garantir la sécurité de leur personnel et de leurs clients.

La situation sanitaire est à nouveau inquiétante. Le contexte est cependant totalement différent de ce qu'il était en mars 2020 ou l'hiver dernier. Il existe des vaccins efficaces et la population, fatiguée de cette crise, connaît et applique depuis longtemps les précautions sanitaires utiles.
L'économie a redémarré mais cette reprise reste fragile. Les indépendants et les chefs de PME ont plus que jamais besoin d'un climat de confiance et de règles stables.

UCM appelle donc le Comité de concertation à ne pas céder à la panique et à bien prendre en compte l'impact de ses décisions sur le moral de la population en général et des entrepreneurs en particulier.
La vaccination généralisée reste la seule manière de pouvoir retrouver une vie normale. Il faut donc poursuivre la campagne, injecter une troisième dose si nécessaire. L'obligation de se faire vacciner n'est pas un débat tabou. Là où elle est indispensable pour protéger les personnes vulnérables (hôpitaux, maisons de repos…), elle doit être instaurée au plus vite. Assez traîné !

Le télétravail peut être recommandé, pas imposé. Beaucoup de salariés comme de patrons n'en veulent plus. En tout cas, les obligations éventuelles ne peuvent pas concerner les PME et TPE. Les problèmes d'organisation du travail sont trop importants dans les petites entreprises. Chaque employeur est à même de respecter les protocoles de sécurité existants pour les travailleurs présents sur le lieu de travail. 

Si des restrictions, voire des fermetures, devaient être décidées, l'arsenal de soutien aux entrepreneurs concernés doit être immédiatement réactivé et prolongé si nécessaire au-delà du 31 décembre. Cela comprend en particulier le droit passerelle doublé pour les indépendants empêchés de travailler, mais aussi les aides régionales pour faire face aux frais fixes