Une prime non récurrente de 500 euros maximum dans les entreprises qui peuvent se le permettre (au-delà de l'augmentation salariale prévue de 3,2 %) : cette ouverture du gouvernement respecte les balises fixées par UCM pour une reprise du dialogue social.
Les conditions sont remplies pour reprendre, dans la sérénité, la négociation sur les autres points à l'ordre du jour du Groupe des Dix.
 

Pour UCM, un bon accord salarial à la fois préserve la compétitivité des entreprises et soutient le pouvoir d'achat des salariés. Depuis des mois, à la table du Groupe des Dix (concertation sociale), le président Pierre-Frédéric Nyst plaide pour le respect de la loi de 1996, qui autorise 3,2 % d'augmentation des salaires en 2021-2022, indexation automatique comprise. Mais il a toujours ouvert la porte à l'octroi de suppléments non récurrents dans les entreprises qui tournent bien depuis le début de la crise sanitaire.

La médiation du gouvernement va dans ce sens. Le supplément de maximum 500 euros, flanqué d'une taxation forfaitaire raisonnable de 16,5 %, est ponctuel et non automatique. Il faudra toutefois rester vigilants pour que des entreprises ne soient pas entraînées à verser plus qu'elles ne peuvent se le permettre et ne se mettent ainsi en difficulté.
UCM sera aussi attentive à ce que cette prime corona soit octroyée sous forme de chèques échangeables dans des établissements de proximité, pour soutenir l'économie locale.

La question de l'augmentation des salaires en 2021-2022 est ainsi réglée dans le respect des attentes de chacun. Il est temps de reprendre la concertation sociale. UCM salue la décision du gouvernement de laisser les partenaires sociaux discuter sereinement des principaux points à l'ordre du jour : heures supplémentaires, fins de carrière, salaire minimum.
La concertation peut et doit reprendre ses droits. Employeurs et syndicats ont la responsabilité de trouver, sur ces points liés à l'organisation du marché du travail, les meilleures solutions pour les entreprises et les salariés.