A quelques heures d’un nouveau Codeco, UCM, au nom des PME wallonnes et bruxelloises, espère que le gouvernement fédéral va enfin tabler sur l’avenir. Pas un jour de plus de sacrifice ne sera toléré par ceux qui ont déjà fourni tous les efforts, au delà du possible.

Dans un peu plus d’un mois, cela fera tout juste deux ans que notre pays, et l’ensemble du monde, aura été plongé dans une crise sanitaire totalement inédite.
Dans l’urgence, de nombreux scenarii ont été mis en place, pour préserver la santé des citoyens et éviter l’effondrement de notre société.
Après moults remaniements, de nombreux pas en avant et en arrière, il est temps aujourd’hui de mettre un point définitif à ce triste chapitre.
Les chiffres d’hospitalisation nous permettent de croire que le plus gros de la crise est derrière nous, et laisse présager une véritable relance économique.
Car au-delà des aides, qu’il faudra maintenir là où elles restent nécessaires, le monde des PME et des indépendants a assez souffert et réclame de pouvoir travailler correctement.

Ainsi, UCM demande que le télétravail ne soit plus obligatoire mais recommandé, pour donner la possibilité aux chefs d’entreprise de remettre en place une organisation traditionnelle, et ainsi avoir le temps et l’énergie de se concentrer sur leur avenir et leur développement.
Lever la jauge du shopping à deux permettrait, aussi, de redonner le goût aux clients du shopping plaisir, activité reléguée aux vestiaires depuis de trop nombreux mois.

Mal mené depuis 23 mois, le secteur de l’Horeca doit enfin pouvoir travailler dans de meilleures conditions, ce qui passe par la levée des restrictions d’horaire et de tablées limitées.
Enfin, UCM soutient le monde de la nuit et appuie sa demande : il est temps de pouvoir rebrancher la prise.

Dans un contexte aussi bousculé qu’inédit, le monde économique est en droit de bénéficier d’un accompagnement ciblé pour encadrer sa relance dans les meilleures conditions, tout en restant préservé du spectre de la faillite, grâce à la prolongation du moratoire des faillites.