Des indépendants et des chefs de PME souffrent encore des restrictions liées au Covid. C'est une minorité, certes, mais le gouvernement fédéral ne peut pas les laisser tomber. UCM demande la prolongation des deux grands mécanismes d'aide – chômage corona et droit passerelle de reprise – jusqu'à la fin de l'année.
 

Certaines aides et facilités accordées aux entrepreneurs se terminent au 1er octobre. L'activité économique reprend. Mais dans certains secteurs (monde de la nuit, culture, événementiel…) et pour certaines entreprises (dans le commerce, l'horeca, les taxis, les métiers de contact…), le redémarrage reste partiel et difficile.
Pour UCM, il est clair que les indépendants et chefs de PME qui ont subi les conséquences des décisions sanitaires ne peuvent pas être abandonnés prématurément.

Le chômage corona doit rester possible. Il permet de maintenir l'activité à flot et d'éviter des licenciements. Le droit passerelle doit rester accessible aux indépendants qui prouvent une réduction de leur chiffre d'affaires d'au moins 40 % par rapport à 2019.
UCM demande l'octroi d'un double droit passerelle à ceux dont le chiffre d'affaires est encore nul ou symbolique, y compris pour les victimes des inondations. Elles n'ont certes pas dû arrêter leur activité en raison d'une décision politique, mais le drame survenu est suffisamment rare et violent pour justifier une aide spéciale à la relance. Pas de discrimination : un indépendant fermé pour cause d'inondations doit être traité de la même façon qu'un indépendant fermé par décision gouvernementale.

Selon les estimations, un peu plus de 2 % des indépendants ont encore demandé le droit passerelle en septembre. Cela semble négligeable mais en chiffres absolus, cela représente quelque 15.000 personnes. UCM appelle le gouvernement à ne pas les laisser tomber.