Le 1er mai, cette année encore, sera synonyme d’inquiétude quant à la survie des indépendants et chefs d’entreprise en Wallonie et à Bruxelles. Principal moteur économique belge, les PME subissent de plein fouet, depuis plus de 13 mois, les conséquences de la crise sanitaire. UCM aime à rappeler qu’à n’importe quelle date du calendrier, les travailleurs indépendants et chefs de PME ne pourront compter sur 3.2 % d’augmentation de revenus, mais continueront à se battre pour préserver leur entreprise et l’emploi de leurs collaborateurs.
Si dans le baromètre UCM du premier trimestre 2021, la situation des entreprises s’améliore timidement en Wallonie et à Bruxelles, leur chiffre d’affaires reste néanmoins 10 % en dessous des résultats des premiers trimestres 2019 et 2020.
Un indépendant sur six déclare une baisse d’activités de son entreprise. Ils perdent encore 35 % de leurs revenus par rapport à 2019 tandis que les pertes des plus petites structures ne devraient s’estomper que courant 2022. A l’heure actuelle, plus d’un indépendant sur dix a encore besoin du droit passerelle pour subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille, surtout s’il travaille dans l’un des secteurs très durement touchés par la crise (les professions de contact non médical, le non alimentaire, le voyage, le transport de personnes, l’HoReCa et l’évènementiel).
UCM entend tous les jours l’amertume et le désarroi de ces indépendants, dont l’entreprise est sous perfusion depuis plus d’un an. Aux prises avec les restrictions liées à la crise sécuritaire et sanitaire, plus de deux tiers des indépendants et chefs de PME francophones restent inquiets, d’autant que la durée de cet impact sur l’économie reste inconnue.
Plus que jamais, si le 1er mai est la fête du travail, il n’y a pas de raison que cette fête soit réservée aux salariés. UCM souhaite rappeler que des milliers d’hommes et de femmes travaillent quotidiennement sans la moindre perspective d’augmentation de revenus. L’occasion d’insister sur le fait que l’emploi ne se décrète pas, il se crée… par des indépendants, qui créent leur propre emploi, mais aussi aux chefs de PME qui créent celui des autres !