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Depuis quelques jours, le monde agricole est en ébullition. Les revendications des paysans français font écho dans nos campagnes. Les actions de mobilisation organisées sur le territoire belge sont une infime partie, visible, de la détresse d’indépendants à bout de souffle.

UCM est solidaire du monde agricole en colère. En Wallonie et en région bruxelloise, des milliers de familles vivent du travail de la terre et du bétail. Ce sont autant d’hommes et de femmes entrepreneurs, meneurs de PME, dont les perspectives d’avenir sont telles que leurs propres enfants se détournent de la profession.

Blocages d’échangeurs autoroutiers, barrages empêchant le déroulement d’un match de football cette après-midi, actions devant des magasins d’alimentation, ces cris de colère sont l’expression d’un ras le bol vécu, en silence, depuis de nombreuses années.

Pris en tenaille entre charges administratives, l’obligation de vendre à perte pour générer une trésorerie immédiatement engloutie dans de lourdes factures, la surdité des organismes bancaires et confrontés aux caprices d’une météo bouleversée, les agriculteurs doivent également faire face à la concurrence des viandes venues de l’étranger et aux prix de vente des céréales et du lait qui ne couvrent pas les dépenses.
UCM soutient les agriculteurs qui sont, eux aussi, des chefs d’entreprise et vivent les mêmes difficultés que les autres indépendants.

C’est la raison pour laquelle, dans notre mémorandum, nous insistons sur :

  • Une administration partenaire des PME ;
  • La simplification administrative ;
  • La généralisation du « only once » ;
  • La pérennisation de l’attention autour de la santé mentale et du bien-être des indépendants ;
  • Un accompagnement sur le chemin de la transition environnementale ;
  • Etc…

Qu’il soit des villes ou des champs, le chef de TPE et/ou de PME doit être sécurisé, rassuré, choyé et considéré à sa juste valeur, lui qui représente près de 99 % du tissu économique belge.