Le gouvernement fédéral a tenu compte des demandes des indépendants et PME francophones, relayées par UCM. La mesure "zéro coti" à l'embauche est prolongée. L'obligation de certificat médical en cas de maladie est maintenue dans les petites entreprises, où la formation continuée informelle est prise en compte.

En première analyse, les mesures annoncées par le gouvernement fédéral dans le cadre du budget 2022 sont plutôt positives pour les indépendants et PME. D'autant que les réformes concernant le marché du travail seront soumises aux partenaires sociaux.
Le problème des pénuries de main-d'œuvre est pris en compte. Il sera possible de cumuler, pendant une période limitée, allocation de chômage et salaire. Cela équivaut à la revendication UCM d'une augmentation temporaire du salaire net.
La hausse de la déduction pour investissements, dans le digital et la transition climatique, est positive, tout comme le doublement du tax shelter en faveur des starters.

UCM est satisfaite par la perspective d'une flexibilité accrue en matière de temps de travail. Les modalités d'une annualisation du calcul seront discutées entre partenaires sociaux et la porte est ouverte à la semaine en quatre jours, sur initiative de l'employeur et sans réduction du temps de travail ni hausse du coût salarial.

UCM se réjouit d'avoir été entendue sur deux points précis et importants. Les salariés des PME ne pourront pas s'absenter pour maladie sans certificat médical, sauf si leur employeur l'autorise. Cela n'ouvre pas la porte à des abus et à des problèmes en cascade.
Par ailleurs, la dispense à vie des cotisations sociales de base sur le premier emploi créé est maintenue. C'est important pour faciliter la première embauche des indépendants. Un plafond salarial est introduit qui ne modifie en rien l’esprit de la mesure pour les primo-employeurs.