UCM appelle le Comité de concertation de ce mercredi à ne pas, à nouveau, renforcer les restrictions en vigueur. Les mesures prises il y a moins d'un mois s'avèrent efficaces. Il faut laisser les entreprises et la population souffler pendant les fêtes. En particulier, les soirs de réveillon, l'horeca doit pouvoir ouvrir au-delà de 23 heures.

Les chiffres de l'épidémie sont excellents depuis quelques jours. À l'évidence, les décisions prises fin novembre, début décembre – dans une confusion regrettable – portent leurs fruits. La bataille n'est pas gagnée. Nous devons tous rester vigilants. UCM estime cependant que la période des fêtes de fin d'année doit se dérouler dans la sérénité.
Tout le monde a besoin de souffler et les entrepreneurs (commerçants, professionnels de l'horeca, traiteurs…) qui réalisent une partie importante de leur chiffre d'affaires autour de Noël et Nouvel An doivent pouvoir travailler. Aux réveillons, une dérogation à la fermeture de l'horeca à 23 heures est nécessaire pour permettre en particulier aux restaurateurs de proposer des menus de fête.

Dans le contexte actuel, de nouvelles restrictions ne seraient pas comprises et leur effet serait désastreux sur le début de reprise économique et le moral de la population.
La circulation du virus peut être limitée autrement. D'abord, il est clair que les gestes barrière et mesures de prudence ont été bien intégrés et sont globalement bien respectés. La plupart des gens se testent, limitent leurs contacts et évitent les risques. Les appels à la responsabilité ne sont pas vains.
Ensuite, il faut encore et toujours accélérer la vaccination. La Belgique est dans le peloton de tête pour l'administration de la troisième dose. Il faut y rester pour éviter une situation "à la néerlandaise".

Le vaccin est la meilleure protection individuelle et collective contre le virus. Les autorités doivent envisager toutes les pistes pour le généraliser. L'enjeu est de sauver des vies et de permettre à chacun de vivre à nouveau libre.