Les indépendants et les chefs de PME retrouveront lundi la liberté de travailler sans restrictions. C'est la fin d'un long cauchemar.  Ce n'est pas la fin des problèmes pour les entrepreneurs. 
Ils vont encore avoir besoin de soutien et de flexibilité.
 

Le passage en code jaune tant attendu signifie la levée des restrictions, mais certainement pas le retour à une activité économique normale.

Beaucoup d'indépendants et de chefs de PME sont à court de trésorerie après deux années difficiles. Ils ont besoin d'argent frais pour relancer leur activité et faire face aux obligations reportées depuis des mois.
La flambée des prix de l'énergie et de certaines matières premières a accru les difficultés. La guerre en Ukraine fait craindre une assez longue période de prix élevés, donc d'inflation soutenue. Cela signifie que les coûts salariaux vont augmenter très rapidement.

Dans une telle situation, UCM demande en urgence un assouplissement, au moins temporaire, des règles du chômage économique. Il doit être accessible avec un minimum de charges administratives, y compris pour les employés. Les salariés qui sont aujourd'hui en chômage corona doivent y avoir accès automatiquement.
Pour les indépendants qui subissent encore une forte baisse de leur chiffre d'affaires, une forme de droit passerelle doit être envisagée au-delà du 31 mars.