La liaison automatique des salaires à l'indice des prix implique une hausse du coût de la main-d'œuvre qui atteindra rapidement 10 %. Pour beaucoup de PME, c'est impayable. UCM appelle donc le gouvernement à réagir et à pousser sur le frein. 

La flambée des prix de l'énergie entraîne un autre problème, tout aussi préoccupant pour les entrepreneurs : une inflation et une hausse des salaires galopantes. Le gouvernement ne peut pas rester les bras ballants. Des solutions urgentes et temporaires sont indispensables pour amortir le choc et aider les PME à survivre. Car la survie est bel et bien l'enjeu !

Le mécanisme de liaison des salaires à l'index doit être temporairement revu. Le traditionnel saut d'index est une possibilité. Il y a en d'autres : lissage dans le temps, plafonnement des augmentations, gel des cotisations sociales… Laisser le coût salarial bondir de 10 % en quelques mois est suicidaire pour la compétitivité et l'emploi.

Les employeurs ont besoin d'autres bulles d'oxygène pour tenir bon. UCM demande le retour au chômage économique sur demande, comme lors de la crise Covid. Il est également nécessaire d'exonérer les indemnités de rupture de cotisations sociales. Si les licenciements indispensables sont trop chers, c'est toute l'entreprise qui est menacée.

D'autres mesures temporaires devraient être examinées. UCM suggère davantage de flexibilité dans les heures supplémentaires, une révision du mois de salaire garanti en cas de maladie, un examen du volume de jours fériés et congés thématiques, une libéralisation du travail étudiant.

Enfin, dans cette situation de crise aiguë, la paix sociale devrait être garantie. Ce n'est pas l'heure des manifestations, des grèves et des blocages d'entreprises. La situation est grave. Les responsables politiques comme les responsables sociaux ont le devoir de se montrer courageux, responsables et solidaires.