La situation épidémiologique est préoccupante, mais aussi très différente de ce qu'elle était en mars ou octobre 2020. Les réponses ne doivent donc pas être les mêmes. Pour UCM, il faut cette fois éviter les fermetures de secteurs et les contraintes qui briseraient la reprise économique. Le coût, à tous points de vue, serait excessif.

Il est nécessaire de freiner la circulation du virus et ainsi de prévenir un engorgement dangereux des soins de santé. Pour ce faire, nous avons une panoplie d'armes à disposition. UCM appelle le Comité de concertation à choisir les plus efficaces et celles qui ont le moins d'effets néfastes sur la population. La fermeture d'activités encadrées entraînera une floraison d'initiatives clandestines impossibles à contrôler.

La meilleure arme est le vaccin. Il faut d'urgence généraliser la troisième dose et envisager toutes les pistes pour amener les réfractaires à se protéger.
Les règles de prudence (masque, distanciation, test, quarantaine, limitation des contacts sociaux…) doivent être rappelées. L'appel à la responsabilité de chacun est essentiel. Il doit s'accompagner de contrôles effectifs, y compris sur l'utilisation du Covid safe ticket (CST).
Les mesures prises la semaine dernière ne sont pas anodines, notamment pour les entreprises : CST + masque pour certaines activités, télétravail quatre jours minimum par semaine. L'effet ne peut pas encore en être mesuré mais il sera évidemment tangible.

La pire des armes à utiliser serait la mise en veilleuse de l'économie. Les effets seraient désastreux sur l'avenir des entreprises, les finances publiques et le moral de la population.
UCM appelle le Comité de concertation à éviter les fermetures de secteurs entiers ou des règles si strictes qu'elles en empêcheraient le fonctionnement. Le monde de la nuit, du spectacle et des événements n'a que trop souffert et s'est adapté à la gestion du risque. C'est aussi le cas des commerces, des métiers de contact, des salles de sport… En réalité, la sécurité du personnel et des clients est assurée dans l'ensemble des PME. Un retour au télétravail généralisé aurait plus d'inconvénients que d'avantages.
En tout cas, les freins placés à l'activité économique doivent être compensés. Les aides (droit passerelle, chômage corona et soutiens régionaux) devront être prolongées au-delà du 31 décembre. C'est aussi le cas du moratoire de fait sur les faillites (le fisc et l'ONSS font pour l'instant preuve de patience).