Ce qui vient de se passer ne peut plus arriver ! Trois Comités de concertation en quelques jours, des règles qui changent, des annonces anxiogènes, des querelles politiques sur la place publique : tout cela nuit à l'adhésion de la population. Les entrepreneurs en particulier ont besoin d'un cadre clair pour prendre les bonnes décisions. La gestion de la crise doit être reprise en main.

L'horeca peut être soulagé. Le travail y reste possible, même si c'est dans des conditions compliquées. Un nouveau coup est porté à l'événementiel, à la culture, au sport… Avec le télétravail et les fermetures d'écoles, la vie des employeurs et des salariés est complexe.
Pour UCM, il est urgent de remettre sur la table la question des aides. Les entrepreneurs devront bénéficier d'un soutien adéquat, fédéral et régional, au-delà du 31 décembre. Le moratoire de fait sur les faillites (ONSS et administrations fiscales font preuve d'une certaine patience) garde tout son sens tant que la reprise n'est pas solide pour tout le monde.

Au-delà de ces constats, UCM déplore les hésitations de ces derniers jours et la multiplication des rumeurs les plus inquiétantes. "Les indépendants et chefs de PME sont perdus et nous ne parvenons plus à expliquer une situation aussi mouvante", estime le président Pierre-Frédéric Nyst.

Après 21 mois de crise, le pays et les Régions devraient pouvoir disposer d'indicateurs qui permettent de prendre des mesures à temps et durables.
Les modifications des règles, trois fois en quelques jours, créent un climat insupportable qui brise la relance économique.

UCM rappelle son souhait d'une vaccination généralisée, principale porte de sortie de la crise épidémique.