UCM demande au comité de concertation de ce mercredi de prendre la voie du déconfinement. La situation économique, juridique, sociale et sanitaire l'impose. Nous pouvons vivre avec le virus. Nous devons gérer l'épidémie autrement qu'en fermant des secteurs entiers de notre économie. La population à risque est presque entièrement vaccinée et nous avons un an d'expérience. La recette de mars 2020 est dépassée. Les dégâts provoqués dépassent de loin les bénéfices.

Le pic de la troisième vague, ou vaguelette, a été dépassé avant même que la fermeture des métiers de contact et la quasi-fermeture des magasins ne produise d'effets éventuels. La vaccination atteint enfin sa vitesse de croisière et un Belge sur cinq est déjà immunisé. D'éminents experts plaident aujourd'hui pour un changement de stratégie.
Ils constatent, comme UCM, que l'urgence s'est déplacée. La révolte gronde face à des restrictions et interdictions dont la légalité est contestée par la Justice. Le respect des règles est en chute libre. Les activités clandestines se multiplient sans respect des précautions sanitaires et au détriment des professionnels qui se plient aux injonctions.

Pour UCM, il faut éviter une explosion sociale et limiter la casse au plan économique. Les métiers de contact et les magasins doivent pouvoir rouvrir le lundi 26 avril, comme prévu, et l'horeca le samedi 1er mai, comme annoncé. Si les experts estiment nécessaire de revoir les règles sanitaires fixées l'été dernier, il faut tout de suite déterminer ces conditions de réouverture et éviter tout surcoût pour les métiers concernés. Ils ont déjà assez souffert.
La réouverture de l'horeca doit être annoncée ce mercredi de façon ferme et définitive. Il faut laisser du temps, aux restaurateurs en particulier, pour préparer l'accueil des clients. Ce n'est pas possible du jour au lendemain.

UCM insiste sur le désespoir des indépendants et des chefs de PME victimes de la crise depuis plus d'un an. Les aides ne suffisent plus. Ils sont au bout du rouleau financièrement et moralement. Un sondage UCM indique que 55 % des commerçants craignent pour la survie de leur activité. La situation n'est pas meilleure dans l'horeca, l'événementiel, la culture, le sport, le monde de la nuit…
Attendre que le virus ne circule plus pour déconfiner n'est plus un choix raisonnable. Les indépendants et les chefs de PME, plus encore que le reste de la population, ont besoin de retrouver petit à petit leur liberté.