UCM a pris connaissance avec satisfaction des mesures décidées ce vendredi par le gouvernement fédéral. Les aides existantes sont prolongées et des améliorations sont apportées. C'est bien. La priorité reste cependant d'accélérer la vaccination et de donner un calendrier de réouverture.

Le gouvernement fédéral a pris ce vendredi une série de décisions favorables aux indépendants et aux PME. UCM se réjouit particulièrement de la prolongation jusqu'en juin inclus du double droit passerelle dans les secteurs à l'arrêt et de la prolongation du droit passerelle "de reprise" pour les indépendants qui subissent une forte réduction de leurs rentrées financières. C'est une garantie d'un revenu minimum.

De nouvelles mesures sont prises. Deux d'entre elles étaient des priorités UCM. Il s'agit d'une part de l'exonération fiscale des aides communales, provinciales et régionales qui est prolongée pour les sommes versées en 2021. D'autre part, une réduction fiscale est accordée aux propriétaires qui acceptent de "laisser tomber" une partie d'un loyer professionnel. Cet avantage complète le dispositif mis en place par la Flandre et Bruxelles pour proposer une solution en matière de baux commerciaux. La Wallonie n'a plus d'excuse pour ne pas bouger.

La baisse des charges sociales pour l'événementiel et la culture est une bonne nouvelle. La mesure devrait être élargie à l'ensemble des activités qui sont à l'arrêt ou pratiquement à l'arrêt depuis un an, et en tout cas aux hôtels.

Les aides fédérales sont prolongées et consolidées, c'est bien. Les indépendants et les chefs de PME attendent autre chose. La crise dure depuis trop longtemps pour que des mesures de soutien soient suffisantes. Il faut une perspective de retour à la vie normale.
UCM réclame avec force que le 26 février, un calendrier de réouverture de l'ensemble des activités soit établi, en lien avec une campagne de vaccination intensive. Quand la population à risque sera protégée, il serait abusif de continuer à interdire à des dizaines de milliers d'hommes et de femmes d'exercer leur métier et de gagner leur vie. La première urgence est de moins en moins sanitaire.