UCM, au nom des PME wallonnes et bruxelloises, tient à dénoncer la « très mauvaise idée » estivale du ministre fédéral de la santé Franck Vandenbroucke.
 

Imposer aux entrepreneurs de supporter le 2e mois de congé de maladie de leurs collaborateurs est, tout bonnement, indécent et traduit la carence de connaissance de terrain du ministre. Plutôt que de leur procurer un baxter de survie, le ministre tend, pour certaines d’entre elles, l’injection létale.

UCM ne peut que dire « non » à la proposition du ministre fédéral Franck Vandenbroucke à propos de la couverture, par l’employeur, du 2e mois de congé maladie de ses collaborateurs. C’est tout bonnement infaisable.

En dehors du fait que cette proposition est totalement irréalisable dans nos PME, cette mesure ne fait qu’alourdir le panier – déjà trop plein – des obligations des employeurs vis-à-vis de leurs collaborateurs.

Ceux qui se battent tous les jours pour pérenniser notre économie et faire croître leur entreprise, supportent déjà difficilement le principe du 1er mois de congé maladie. A cela s’ajoutent de réels problèmes d’absentéisme, couplés à la menace des « trois jours d’absence sans certificat médical ».
De plus, laisser planer l’idée que les moyens récoltés retourneront éventuellement aux entreprises ne rassure pas. Payer tous, tout de suite, pour payer peut-être moins demain, on n’achète pas ! 

UCM estime qu’il y a d’autres moyens pour travailler à la compétitivité des entreprises, et demande de rétablir l’équilibre.

En responsabilisant les salariés quant à la durée et la fréquence de leurs absences et en sensibilisant les médecins sur les coûts et les conséquences de l’absentéisme. Une autre piste serait de porter une attention accrue aux spécificités des PME en renforçant un « test PME » pour toute nouvelle mesure. Une pure justification formelle ne suffit plus.