Les décisions prises par le Comité de concertation vont plomber l'ambiance des fêtes de fin d'année. Au-delà des activités directement touchées - événementiel, culture, sport… - l'horeca, le commerce, les métiers de contact et bien d'autres secteurs n'atteindront certainement pas leur chiffre d'affaires habituel en cette période cruciale. Le soutien apporté doit être à la hauteur.

Un climat de crainte s'installe sur le pays. De nouvelles restrictions sont imposées à deux jours du réveillon de Noël. Des entrepreneurs doivent à nouveau interrompre leurs activités. Tous ou presque vont souffrir. Les consommateurs ne sont pas en confiance ; les fêtes vont se vivre en mode mineur.

UCM appelle à un soutien sans faille des indépendants et des chefs de PME victimes de la situation. Les deux principales mesures fédérales (chômage corona, droit passerelle) ont été prolongées jusqu'au 31 mars. Le moratoire de fait sur les faillites doit aussi se poursuivre et des plans d'apurement doivent être possibles pour les reports de versements de cotisations qui arrivent à échéance.
Les aides régionales doivent également s'adapter aux réductions d'activité imposées par la situation sanitaire.

UCM en appelle à la responsabilité de chacun. Les entrepreneurs ont consenti les efforts nécessaires pour garantir la sécurité de leur personnel et de leurs clients. Les consommateurs et les citoyens ont aussi le devoir de respecter les règles sanitaires, de se protéger et de protéger les autres par le vaccin. Assez de souffrance : il faut une solidarité face au virus, volontaire si possible, contrainte si nécessaire.