L’actuelle mission économique au Brésil peut indéniablement offrir des perspectives de croissance aux PME wallonnes et bruxelloises participantes. Globalement, UCM trouve en ces missions une belle visibilité des entreprises, mais aussi une formidable possibilité de croissance, au-delà de zones de confort déjà identifiées par les entrepreneurs.
Il y a cependant des points sur lesquels UCM reste inflexible, notamment en matière de protection des entreprises, de leur marché et des règles attenantes.
Commercer oui, mais pas au détriment des particularités de notre système économique, dans lequel les PME tiennent le haut du panier.
Même si UCM regrette l’absence de représentants de PME wallonnes et bruxelloises dans cette impressionnante délégation, cette mission économique au Brésil est un formidable tremplin de croissance et de visibilité de l’excellence de nos entreprises.
Le Mercosur, c’est 260 millions de consommateurs dont un pourcentage particulièrement ouvert à la découverte de produits venus d’ailleurs. Des produits issus de l’agro-alimentaire mais aussi technologiques et des services à forte valeur ajoutée. Les PME européennes exportatrices pourraient, dans ce cadre, profiter de la suppression des droits de douane et être aux premières loges pour défendre la qualité de nos produits, notamment au travers de la protection des indications géographiques protégées.
UCM plaide pour une approche active mais prudente de ce marché, qui demande encore une analyse approfondie, afin d’en connaitre exactement les tenants et aboutissants.
Malgré tout, UCM reconnait le potentiel économique indéniable mais reste attentive aux répercussions négatives, notamment sur le secteur agricole wallon et sa chaîne de valeurs. UCM demande des garanties claires, une surveillance des engagements environnementaux et des mesures d’accompagnement pour les PME les moins agiles sur les marchés internationaux.
Enfin, UCM plaide pour la mise en place de « clauses miroir » (méthodes de travail et de production similaires), à imposer aux importateurs agricoles issus du mercosur, et dont le reflet permettrait une réelle protection du travail et du savoir faire de notre monde agricole.
Actuellement, le Mercosur s’apparente à une vitrine alléchante mais il est indispensable d’en analyser toutes les composantes. En l’état, ces dernières ne nous permettent pas de signer.