Chaque jour, UCM agit pour créer les conditions les plus favorables pour la création et le développement de l’entreprenariat en Wallonie et à Bruxelles. Ensemble, nous travaillons à l'élaboration de solutions concrètes répondant aux défis de la création et du développement d'entreprises, tels que l'accès au financement, la fiscalité, la réglementation, la formation, etc.
La réalité du terrain des entrepreneurs, leurs expériences, leurs défis construisent les recommandations que nous défendons auprès des différents niveaux de pouvoir, de la commune à l'Europe. Notre mémorandum est la synthèse de ce travail que nous portons à chaque législature, pour défendre les intérêts des indépendants et des chefs d'entreprise.
Parmi les nombreuses victoires obtenues par UCM au cours de la législature 2019-2023, trois d'entre elles ont particulièrement facilité la vie des indépendants et des PME. Petit tour d'horizon de 3 de nos victoires depuis 2019.
Ces dernières années, UCM a continuellement œuvré en faveur d’une revalorisation de la pension des indépendants et dirigeants d’entreprises. Une de nos victoires concerne la suppression du coefficient correcteur. Derrière ce terme barbare se cache simplement une belle amélioration de la pension des indépendants au moment de leur retraite. Là où un indépendant ayant 40.000€ de revenus annuels nets imposables et 45 années au compteur percevait tout au plus 1.320€ par mois au moment de partir à la retraite, la nouvelle valorisation de ses cotisations lui permet aujourd’hui de viser 2.000€ par mois grâce à cette suppression.
En 2016, le gouvernement fédéral a mis en place une exonération des cotisations patronales (principales) sur l’engagement du premier salarié. Cette mesure, qui a permis à de nombreux indépendants de créer des emplois, devait prendre fin en 2020. Jugée trop coûteuse par les syndicats et la cour des comptes, elle sera finalement prolongée pour une durée illimitée grâce à UCM qui s'est battu pour pérenniser cet investissement porteur d'emplois.
Au cours de la dernière législature, les organisations syndicales ont demandé l’abrogation du zéro coti. Une fois encore, UCM a dû se battre pour conserver le caractère à durée indéterminée de cette mesure tout en acceptant son plafonnement pour en contrer certaines dérives manifestes. Plus qu’un symbole du soutien à l’embauche, la mesure zéro coti est, pour UCM, un investissement qui permet aux entreprises de créer de nombreux emploi.
Covid-19, crise énergétique, guerre en Ukraine… les indépendants et les PME n'ont pas été épargnés ces dernières années. Pour soutenir leur activité et les aider à dépasser ces périodes de moindres revenus, UCM est montée au créneau pour la création et l'élargissement du droit passerelle de crise. Les allocations versées ont pu s’élever jusque 1.500 euros par mois, voire 3.000 au cœur de la crise. Et cela, sans exiger nécessairement un arrêt total de l’activité. UCM a toujours prôné la liberté de poursuivre les activités qui pouvaient l’être.
Et nous nous sommes également battus pour la mise en place du chômage temporaire de crise. Avoir du personnel salarié est un défi en temps de crise. Ce chômage temporaire simplifié était un des outils indispensables pour permettre aux PME de limiter les risques d’effondrement. Nous demanderons sa réinstauration si des crises se présentaient à nouveau.