La digitalisation est un enjeu qui comprend de multiples facettes. La transformation numérique de notre société s’opère aussi progressivement chez les indépendants et les PME. Le développement du commerce hybride, la logistique, l’intégration des nouvelles solutions de paiement, la concurrence du commerce de plateforme ou encore l’IA sont autant de défis sur le chemin de la croissance des PME. Mais cette transformation numérique n’est pas encore évidente pour tous. Elle nécessite des investissements, en argent mais aussi en temps et en connaissances. 

Au premier semestre 2023, près de 8 milliards d’€ ont été dépensés dans des sites e-commerce en Belgique. Malheureusement, 2/3 des entreprises francophones ne sont pas encore digitalisées et passent à côté de cette opportunité… UCM souhaite que les PME et indépendants qui ont intérêt à sauter le pas de la digitalisation soient soutenus dans leur transition numérique par des moyens financiers et fiscaux, et un accompagnement de qualité. 

 

 

Le podcast « réussir un projet de société(s) pour demain » vous plonge dans le monde des indépendants et PME. Il donne la parole aux experts UCM pour construire la société de demain ! Ils sont sur le terrain, aux côtés des indépendants et des PME, et ils portent la parole des entrepreneurs auprès du monde politique.
Dans cet épisode, Olivier Vandenabeele, expert en matière économique au service d’études UCM, demande de soutenir financièrement la digitalisation des entreprises.

La protection du consommateur est une priorité en Europe et en Belgique. Ces dernières années, de nombreuses législations ont été prises pour renforcer ces protections, ce qui a conduit à une augmentation des charges et rend plus complexe l’exploitation d’une PME belge
UCM rappelle qu’il est important de trouver un équilibre entre les droits et obligations de chacun, entreprises et consommateurs, pour favoriser des relations commerciales équitables. Pour ça, il faut prévoir des règlementations qui tiennent compte des réalités des PME pour ne pas leur imposer des obligations disproportionnées à leurs moyens. 

UCM demande aussi que les consommateurs soient mieux informés de l’impact de leur consommation pour qu’ils deviennent les premiers partenaires et sponsors d’une économie locale et porteuse d’un développement collectif. 
 

Les moyens de paiement électroniques se sont multipliés depuis la crise Covid, et les entreprises sont désormais dans l'obligation d'en proposer un à leur clientèle depuis le 01/07/2022. Dans le même temps, des initiatives sont prises afin de contraindre ces mêmes entreprises à accepter le cash. UCM rappelle que la liberté d’entreprendre est le fondement d’une économie dynamique et efficace et que chaque nouvelle intervention du législateur dans les affaires implique des coûts d’adaptation préjudiciables aux PME. 

UCM souhaite une vraie liberté de choix de l'entrepreneur dans la conduite de ses affaires. Elle souhaite que les entreprises belges puissent faire des choix éclairés en s’appuyant sur des coûts des paiements électroniques et des coûts de gestion du cash transparents et les plus bas possible.

Les crises successives ont un impact certain sur la santé financière des PME belges. Si le moratoire sur les faillites ainsi que les aides économiques ont aidé à traverser les crises, les chiffres de faillites récents en Wallonie et à Bruxelles sont interpellant. En Région Wallonne, c’est une augmentation de plus de 20% de 2021 à 2022, et partout en Belgique, les secteurs qui tirent la sonnette d’alarme se multiplient. L’Horeca, le transport, la construction, le commerce de détail, l’agriculture ne sont que quelques-uns des secteurs qui demandent des réformes structurelles pour garantir leur rentabilité à long terme.

UCM demande de développer un meilleur monitoring des données des entreprises en difficulté pour prévenir, anticiper et surtout apporter des solutions précoces aux difficultés. Un centre multidisciplinaire d’accompagnement des entreprises en difficultés est un outil dont on ne pourra pas se passer. 

UCM a également des idées pour développer une culture de la seconde chance en Belgique et en particulier en Wallonie et à Bruxelles. Ceci passera par des évolutions techniques (ex. : la possibilité de créer un nouveau numéro d'entreprise après une faillite) mais surtout un changement de mentalités vis-à-vis de l’entrepreneuriat dans notre société.