L'UCM hier
Si l'UCM fait actuellement partie intégrante du paysage politique belge, il n'en a pas toujours été ainsi. Il a fallu des années pour obtenir la juste reconnaissance de notre mouvement. Petit retour en arrière, au début du 20e siècle...
Années 1920 : organisation des métiers
Les origines de l'UCM peuvent être identifiées bien au-delà de ce siècle. Elles reposent en effet sur l'organisation des métiers, les corporations moyenâgeuses, elles-mêmes ancêtres des associations professionnelles, qui se sont surtout structurées à la fin de 19e siècle. C'est à cette époque que, révolution industrielle oblige, le dialogue social se déroulait entre patronat et syndicats des travailleurs.
Entre ces deux pôles extrêmes existait déjà, à cette époque, une catégorie d'actifs qui avaient choisi le statut d'indépendant (les commerçants, les artisans, les professions libérales...).
Les associations professionnelles prenant de plus en plus d'importance et se structurant de mieux en mieux au début du siècle, la nécessité d'un regroupement pour exprimer des préoccupations communes s'est rapidement fait sentir.
Années 1950 : création d'associations interprofessionnelles
D'où l'idée de la création d'associations interprofessionnelles, les Unions des Classes moyennes, qui se sont d'abord structurées sur base arrondissementale et provinciale et ce, il y a une cinquantaine d'années.
Dès l'origine, son évolution a reposé sur deux concepts complémentaires : la nécessité d'une part, comme dit ci-dessus, de prendre en charge les intérêts des classes moyennes et de les défendre dans toutes les négociations, le souci d'autre part, d'assurer à celles-ci un ensemble de services destinés à faciliter leurs rapports avec les administrations et à rendre plus aisé et plus performant l'exercice de la profession.