Les conseils pour une stratégie marketing digitale efficace

La base même, en l'an de grâce et numérique 2024, c'est logiquement d'exister en ligne. Les pages jaunes se perdent dans les souvenirs méandreux de ceux qui, aujourd'hui, approchent de la quarantaine. Le réflexe se veut désormais numérique, le monde du possible s'écrit en "azerty" sur Google. Prenons l'exemple d'un restaurant. Sa carte, ses horaires, la réservation… tout ça passe très souvent par les smartphones. Donc, la présence digitale est obligatoire mais, pour autant, elle ne doit pas être chronophage. Il faut donc bien choisir ses outils et le prestataire qui va les fournir. L'idéal? Une plate-forme où tout est pris en charge, centralisé.

Une version entrepreneuriale du "story telling". Soit donc, le "why", le pourquoi. Pourquoi vous avez décidé de faire ces pizzas, quelle démarche chapeaute l'entreprise, avec quels produits,… Et si le "why" est tendance avec du bio par exemple, c'est encore mieux. Au plus le pourquoi est personnalisé, au mieux c'est. Du reste, cette personnalisation vaut pour l'ensemble de la démarche. Si vous avez un système de réservation en ligne, un "chère Marie" plutôt que "cher client", pour autant que la personne s'appelle bien Marie…, aura plus d'impact. De là en découle la fidélisation. Une offre promo si vous faîtes partie d'un "club exclusif", si vous vous abonnez. Une promo disponible sur votre site si vous "likez" la page Facebook, par exemple. Histoire, pour en revenir au premier point, de penser 360.

"Site vitrine" qui reprend les informations essentielles ou posts léchés quotidiens? Ou les deux? Ecriture chatoyante version LinkedIn ou photo avec le filtre "so insta'"? Il est important de déterminer la cible et, de facto, la manière de communiquer car les codes de l'un ne s'appliquent pas du tout à l'autre. C'est comme chercher les bases de la mécanique quantique dans les paroles d'Aya Nakamura, ça ne marche que fort moyennement. Du coup, comment faire? Découvrez comment boostez vos réseaux sociaux en tant qu'entrepreneur !

Le budget que vous entendez consacrer à votre "existence digitale" se doit d'être utilisé finement. Reprenons l'exemple du restaurateur. S'il est basé à Arlon, pas certain que réaliser de la pub sur Facebook en ciblant la Flandre, par exemple, soit très pertinent… Le SEA, le référencement payant en version sous-titrée, doit se faire localement dans ce cas. Le tout, évidemment, en fonction du public cible. Une audience large n'est pas spécialement une bonne chose. C'est la fameuse frontière de la qualité et de la quantité. Cibler, c'est la clé. Rien ne sert d'avoir une boîte à outils qui déborde si on ne sait se servir que d'un tournevis cruciforme.

Les étoiles, les avis sur la fiche Google ou sur les sites comme TripAdvisor sont primordiaux. Nombreux sont ceux qui choisissent, toujours selon le même exemple, leur restaurant en fonction des critiques des autres clients, jugées plus pertinentes que tout le reste. La "vitrine" numérique est aussi essentielle, si pas plus, que l'image que peut dégager la façade où la salle d'un restaurant. Il ne faut donc en rien sous-estimer cette veille de marque et de concurrence. Regarder ce qui se fait dans son domaine, chez les autres. Et suivre ce que l'on dit de son entreprise. Surtout, en cas d'avis positif comme négatif, y répondre, inviter la personne mécontente à partager le pourquoi du comment en privé tout en la remerciant publiquement tant ses remarques vont vous permettre de vous améliorer. Bref, sans jeu de mots trop facile vu que notre exemple porte sur un restaurant, alimenter.