Calculer le coût de votre premier engagement
Le coût d’un premier recrutement n’est pas toujours aisé à calculer. En plus de la rémunération brute du travailleur, différents éléments sont à prendre en considération. De plus, ce coût varie selon les missions et le profil du travailleur. Nous vous aidons à y voir clair. Et pour une maîtrise plus personnalisée du sujet, nos conseillers sont là.
Les missions et le profil du travailleur
Pour calculer le coût, commencez par vous poser quelques questions préalables au sujet du travailleur recherché. Quelle sera sa tâche exacte ? Ai-je suffisamment de travail pour un temps plein ? Ai-je besoin d’une personne expérimentée ou un profil junior peut-il convenir ? Les missions et le profil de votre futur collaborateur influenceront le coût salarial mais également le type de contrat de travail.
Tout est clair et le profil déterminé ?
Vérifiez si votre entreprise dispose des moyens nécessaires pour engager du personnel.

Simulateur
Calculez, en quelques secondes, le coût de votre futur travailleur et la réduction 1er engagement.
Les éléments du coût
Plusieurs éléments sont à prendre en considération pour connaître le coût total de votre futur collaborateur.
La rémunération brute fixe
La rémunération brute fixe du travailleur est déterminée dans le contrat de travail. Des montants minima peuvent être fixés par la commission paritaire dont vous relevez. Ceux-ci peuvent varier en fonction du statut du travailleur, de sa fonction, de son ancienneté, de son expérience professionnelle…
Les autres rémunérations
Toute une série de coûts peuvent s’ajouter à la rémunération brute, variant selon votre commission paritaire :
- simple et double pécule de vacances
- prime de fin d’année
- frais de transport domicile-lieu de travail
- des avantages rémunératoires : titres-repas, écochèques, assurance hospitalisation, pension complémentaire…
Les cotisations patronales de sécurité sociale
L’employeur est redevable de cotisations patronales. Celles-ci représentent un pourcentage de la rémunération brute fixe et de certains avantages rémunératoires complémentaires. Ce pourcentage varie en fonction du secteur d’activité de l’entreprise.
Toutefois, pour le premier engagement, l’employeur est exonéré des cotisations patronales de base de sécurité sociale, et ce à vie ! UCM s'est battu pour le maintien de cette réduction premier engagement et continue de se battre pour des mesures en faveur des employeurs.
Les coûts indirects liés à l’occupation
D’autre coûts indirects liés à l’occupation d’un travailleur doivent être pris en compte : assurance accidents du travail, service externe pour la prévention et la protection au travail et frais d’affiliation et de gestion du Secrétariat social.
Optimiser votre coût salarial ? Des aides sont là pour ça !
Lorsque vous envisagez d’engager un ou plusieurs collaborateurs, une série d’aides à l’emploi sont proposées par les pouvoirs publics. Ces mesures vous permettent de bénéficier d’avantages divers et d’aborder cette étape professionnelle de manière plus sereine.
Leurs objectifs sont multiples : d’une part, elles réduisent le coût relatif à l’occupation d’un travailleur, d’autre part elles stimulent l’augmentation de la masse salariale par l’augmentation de l’effectif de l’entreprise.
Sous quelles formes se présentent ces aides ?
Les aides à l’emploi peuvent prendre diverses formes et influencer différents niveaux de la rémunération et de la structure fiscale de votre entreprise :
- Les réductions de cotisation patronales (RGC) de sécurité sociale
Elles vous permettent de verser moins de cotisations à votre organisme de sécurité sociale.
Exemple : RGC travailleurs âgés - Les dispenses de versement du précompte professionnel
Elles vous permettent de conserver une partie du précompte professionnel effectivement retenu des rémunérations de vos travailleurs salariés.
Exemple : travaux immobiliers sur chantiers - Les allocations de travail
Elles diminuent le salaire net à verser à votre salarié. La différence sera à charge de la région dans laquelle ce dernier est domicilié.
Exemple : Impulsion -25 ans - Les subventions, subsides ou primes pour entreprise
Elles vous octroient une somme pour financer un emploi.
Exemple : le plan SESAM en Région wallonne - Une période de formation à moindre coût…
Guide "Aides à l'emploi premiers engagements"
Avec notre guide, découvrez les aides disponibles et les conditions à remplir pour en bénéficier.
Pour aller plus loin
Je télécharge le guide
Quelles conditions remplir pour en bénéficier ?
En 2014, la compétence en matière de certaines aides a été transférée de l’État fédéral aux Régions. Depuis cette régionalisation, deux critères géographiques sont à prendre en compte dans l’analyse des mesures disponibles :
- La Région dans laquelle se situe l’unité d’établissement renseignée à la Banque-Carrefour des Entreprises (BCE) et à l’ONSS
Il s’agit ici du lieu d’activité de votre travailleur. Ce paramètre aura un impact principalement au niveau des réductions de cotisations patronales.
Exemple : un magasin, une agence, un bureau, une usine… - La Région dans laquelle se situe le domicile de votre travailleur
Cet élément influence majoritairement l’accès à certaines allocations de travail.
En plus de ces données géographiques, l’accès à certaines aides peut être conditionné par deux caractéristiques majeures :
- Le profil de votre entreprise : son ancienneté, sa taille, ses domaines d’activité…
- Le profil du travailleur à embaucher : son âge, sa situation sociale, son éducation…
La combinaison de ces différents facteurs vous permet de déterminer l’aide à l’emploi à laquelle vous pouvez prétendre lors de l’engagement d’un ou plusieurs collaborateurs.
Peut-on cumuler plusieurs aides à l’emploi ?
Certaines aides sont effectivement cumulables entre elles. Cela vous permet, si vous rentrez dans les conditions d’octroi, d’additionner leurs bénéfices pour vous composer un solide package. Celui-ci vous permettra d’engager plus facilement, plus sereinement et à des conditions fiscales plus intéressantes.
Attention !
Le cumul n’est pas systématique et il n’existe aucune règle universelle.
La possibilité d’un cumul sera déterminée avec certitude après analyse personnalisée de votre situation et de vos perspectives professionnelles.
Concrètement, ça peut donner quoi ?
Quelques exemples d’aides à l’emploi actives à l’heure actuelle :
- Le Plan SESAM est une mesure de la Région wallonne visant les employeurs du secteur marchand qui occupent moins de 50 travailleurs.
Après introduction d’un dossier préalable à l’engagement de votre travailleur, vous pouvez bénéficier d’une subvention dont le montant peut atteindre 23.644 € sur 3 ans pour un travailleur à temps plein. - La Réduction Groupe Cible Horeca est une réduction des cotisations ONSS de base pour les employeurs du secteur Horeca.
Elle peut être octroyée jusqu’à 5 travailleurs à temps plein afin de bénéficier d’une réduction trimestrielle de 500 €, et même 800 € si le travailleur est âgé de moins de 26 ans. - Activa Brussels, en Région de Bruxelles-Capitale, vous offre l’opportunité de déduire jusqu’à 800 € du salaire net mensuel à verser à votre nouveau travailleur durant 30 mois.
Il faut toutefois que ce nouveau collaborateur réponde à un des critères suivants avant son engagement : être demandeur d’emploi depuis plus de 12 mois, être âgé de moins de 30 ans ou être âgé de 57 ans ou plus.
Ce qu’UCM fait pour vous
Les aides à l’emploi sont multiples et variées, mais peuvent s’avérer essentielles pour l’avenir de votre projet d’entreprise. Nos experts juridiques vous fournissent un accompagnement personnalisé. Grâce à lui vous pourrez :
- obtenir une vue d’ensemble claire des aides disponibles
- déterminer avec certitude si votre entreprise rentre dans les conditions requises pour les obtenir
- être informé des formalités précises à accomplir pour en bénéficier.
Gagnez en temps et en sérénité
Confiez-nous l’optimisation de vos aides à l’emploi.
Contactez votre conseiller au +32 78 05 20 20 ou via notre formulaire de contact.
4 autres démarches
avec UCM
pour un engagement réussi